Mort de Falardeau : les échos

Depuis samedi, déjà les papiers se multiplient sur l’homme.

Il y en a qui viennent des amis Jean-Benoît Nadeau, Victor-Lévy Beaulieu

Ses voisines  (Chroniques blondes, Josée Blanchette) qui le croisaient à la quincaillerie et qui ont su voir sa douceur derrière l’ours mal léché qu’il aimait présenter aux médias.

Il y a des vieux papiers aussi qui reviennent à la surface. Ce portrait, dans l’Actualité, en 2001. Je m’en rappelle, la photo de l’article a longtemps été affichée dans ma chambre. Une idole je vous dis. Et quand je lis des commentaires de lecteurs comme celui-ci

ça débarasse ! Au lieu de se afire passer pour un artiste et faire de la politique, il aurait mieux fait de travailler ainsi qu’apprendre le “franssa” comme il disait.

Quand on veut faire de la politique, on le dfait par professionnalisme et non en coulisse avec sa popularité ‘”artiste” (sic!). Tout comme certains ex-présidents de l’Union des Artistes !

M. Falardeau, un rasoir et du savon, ça existe !

ça me confirme que Falardeau faisait bien de continuer de parler de l’acculturation des Québécois et d’envoyer chier la petitesse d’esprit de certains.

Les administrateurs du blogue de Pierre Falardeau ont sans doute la meilleure attitude : donner peu d’attention aux gens qui prennent la peine de se rendre sur le forum du site transformé en livre de condoléances pour traiter le défunt de colon…

7 réponses à “Mort de Falardeau : les échos

  1. Ma belle, ma très belle amie.

    Je souhaite que la force et l’émotion violente qui t’habitent ne te quittent pas. Et qu’elles te permettent de créer avec la fougue, l’entêtement et la sensibilité qu’on te connait, pour toujours.

    Pour qu’un jour, une étudiante trop dynamique de région t’envoie un courriel proprement rédigé (et relu 164 fois) pour te dévoiler gênée à quel point tu as marqué sa vie.

    Mes sympathies ma chérie.
    Porte le deuil, je ne ferai même pas de blague.
    Je t’aime
    -xxx-

    • @Geneviève : heureusement, nous sommes plus nombreux à nous rappeler le tendre qu’à juger le polémiste
      @Véro : Merci pour le beau, très beau mot. xx

  2. Mais oui, le tendre derrière le personnage public, qui me rendait d’autant plus hors de moi que je savais à quel point il savait être intelligent de tête et de coeur…

    Beau blogue chère Karine…

  3. J’ai lu tes trois posts d’une traite. J’en aurais pris plus encore.

  4. Je t’ai lu les yeux pleins d’eau. Je t’aime. Merci pour ces posts. Tu n’es pas folle, tu es triste. Et si les gens ne comprennent pas ce deuil à faire, c’est que malheureusement pour eux, ils n’ont pas encore compris la grandeur de ta fougue et de ton amour du Québec. Je la connais, je l’aime et c’est pour ça que je termine ma lecture aussi émue…

  5. Dommage que Falardeau ne puisse te lire. Il aurait s’en doute du mal à te répondre, ce que j’arrive difficilement à faire.
    Je t’XXXXX et apprécie ta plume dans toutes ses émotions.

  6. Je ne suis pas allée sur ton blogue de la semaine, mais je me doutais bien de ce que j’y trouverais ce matin. Tout comme je savais samedi dernier en t’écrivant que cette nouvelle aurait l’effet coup de poing, et que pour cette raison, je pensais à toi. C’est une des beautés des gens qui ont des convictions dites et affirmées avec fougue et sans nuance: on sait, il n’y a pas de place pour le doute. Je trouve ça admirable, tout comme tes mots et ton amour pour Falardeau.
    Merci ma belle amie…

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